Il y a bien longtemps qu'elle voulait connaître la morsure du serpent de cuir tressé.
Elle s'imaginait déjà les mains attachées, les palpitations de son coeur se faisant plus lourdes, son souffle affolé, le doute qui arpenterait les recoins de son cerveau...
Quand d'un coup une intense brûlure lui arrachera une timide lamentation, elle se préparera aussitôt au deuxième en serrant les dents pour ne pas laisser échapper un cri.
Au fur et à mesure qu'elle devinera les zébrures se creuser dans sa peau opaline, elle se laissera bercer par l'effervescence des affres entre chaque flagellation, pour ensuite les recevoir comme une libération.
Elle sera ainsi marquée pour un temps, marquée de cet instant, marquée de cette nouvelle expérience, marquée d'eux, marquée de lui, marquée par lui.
**2**
Apprenez moi à dire " Merci "
**3**
Là ?
Tout de suite ?
Maintenant ?
Comme ça ?
" Tais- toi ! "
Elle a juste senti son corps basculer, ses mains retenant ses hanches pour éviter qu'elle ne se fasse mal. Il lui somma de relever sa robe, et dans une hésitation elle piaffa.
Là ?
Tout de suite ?
Maintenant ?
Comme ça ?
" Tais toi ! "
Elle releva sa tunique, en regardant furtivement de gauche à droite , puis de bas en haut. Il déboucla sa ceinture, écarta le bout d'étoffe recouvrant la parcelle intime de la demoiselle, et s'y inséra.
Là ?
Tout de suite ?
Maintenant ?
Comme ça ?
" Là maintenant je te mets au défi de rester muette ! "
**4**
Et si on avait une petite explication, Mademoiselle.
**5**
Elle croyait dur comme fer en la transparence, à la délivrance qu'elle permettait.
S'en remettre à son jugement, appréhender celui ci mais le vouloir juste et sans appel.
Confesser ses méfaits, avouer ses idées impures, confier ses secrets, concéder ses torts, révéler toute sa lubricité...
Comme un cadeau, un humble cadeau ...
C'est ainsi que, passées les premières effusions, leurs retrouvailles débutaient.
Entracte
" Monsieur, pour moi ce sera un martini blanc "
**6**
Se rappeler où est sa place, ou se la faire rappeler.
**7**
" Mademoiselle, avant ton départ je voulais t'offrir un petit quelque chose pour que tu ne m'oublies pas trop vite "
A ces mots, elle se mit à sourire instantanément, grandissait en elle ce sentiment de matin de noël, et ses yeux brillaient d'émotion.
Il sorti de sa poche un petit pochon en satin noir, ficelé d'un ruban violet. Avant de le lui donner, il lui demanda comment elle se sentait.
Excitée comme une puce, évidemment.
Un sourire malicieux habilla son visage lumineux. Elle ne se méfia pas une seconde, et ouvrit le sachet.
Elle marqua un temps d'arrêt de stupeur, puis d'une légère déception pour finir avec une lueur rougeâtre sur les joues.
Il embarqua la donzelle par le poignet dans un recoin de la gare, lui fit lécher l'offrande et l'implanta dans son con.
" Tu ne pourras pas dire que je ne t'offre pas de bijou "
Elle fit une mine boudeuse, ce qui le fit rire joyeusement. Il l'entraîna vers son train qui était sur le départ. Ils partagèrent quelques dernières embrassades. Et lui redemanda comment elle se sentait.
Accrochée à son cou, elle glissa à son oreille : " J'ai l'impression d'emporter un peu de vous, merci Monsieur "
**8**
Que de contraintes, ce n'est vraiment pas juste.
**9**
J'en ai rien à cirer
Elle voulait la sentir encercler son cou, choir le long de son encolure, et trouver résidence en son sein.
Elle voulait la sentir glisser le long de sa nuque, arpenter son échine jusque dans le creux de ses reins.
Mais elle voulait par dessus tout sentir la fièvre se répandre sur sa peau, formant une seconde mue.
**10**
" Elle t’offrira des feulements dans sa voix lorsqu’elle reprend son souffle Qui s’échappent dans la cour pour aller faire gauler la LuneDes coups de bélier invoqués comme un miracle Qui veulent dire « Si tu t’arrêtes je meurs » "
La conception de l’idée de soumission n’est pas unanime, certains veulent imposer physiquement, d’autres mentalement, la plupart veulent surtout sentir l’adoration dans les yeux de la soumise mais lui prend son plaisir à voir la proie résister jusqu’à abandonner le combat. Qu’importe dompter un animal déjà soumis, il voulait la voir se débattre, refuser ce qu’il allait lui réserver, atteindre ce stade où une étincelle de sauvagerie illuminera ce fier visage avant de baisser la tête, vaincue. Elle souhaitait perdre, elle souhaitait être puni, elle le serait mais pas quand ni comment elle l’espérait.
Il l’invita à se poser sur le canapé, s’asseyant à côté d’elle, assez proche pour la perturber mais suffisamment éloigné pour lui donner envie de se rapprocher. Le contrôle des pensées et des désirs de l’autre, si elle voulait plus elle devrait prendre des risques et en payer le prix. Un sourire neutre passa sur son visage, être indéchiffrable pour la perturber serait important. Il la vit le regarder, interrogative, se demandant si elle lui plaisait, si cela lui convenait. L’existence pourrait se résumer à cet instant, un regard troublant un silence rempli de questions inavouées qui n’auront point de réponses. Il lui servit un verre d’alcool et un jeu de carte, la soirée commençait enfin.
Les regards se croisent, les gestes se font moins retenus, l’ambiance se détend autour de ce verre, les sujets de discussions défilent… puis d’un coup il se lève, joue avec son verre en la regardant dans un lourd silence, elle se demande ce qui se passe, va-t-il clore la soirée ainsi, la frustration serait énorme.
Je crois qu’il est temps d’instaurer quelques règles. Le vouvoiement et les marques de respect sont là mais j’attends plus de toi. Tu es capable de faire mieux. Désormais je ne veux plus que tu lèves la tête ni que nos regards se croisent. Cela prend effet immédiatement.
Surpris par le changement radical elle le regarda, elle comprit que trop tard son erreur se mordant la lèvre de peur et d’envie devant la suite qui annonce des plaisirs délictueux.
Tu commences mal petite luciole, pour commencer ton apprentissage tu vas devoir te mettre à quatre pattes, ainsi tu seras moins tenté de relever la tête mais ce n’est pas tout…
Il laisse le temps se figer, le temps pour elle de cogiter, de s’imaginer milles supplices possibles, fantasmant sur ce qu’il pourrait lui infliger. Il ne veut surtout pas lui offrir ce qu’elle désire et sourit en coin en imaginant sa réaction à la suite.
Tu te rappelles surement des vieilles règles d’écolier en métal rectangulaire. Tu devras poser tes genoux dessus quand tu seras à quatre pattes, cela marquera tes chairs mais te fera mal à chaque mouvement que tu feras, ainsi tu apprendras à être le plus immobile possible… y compris pendant que je t’infligerai les autres punitions.
Elle frissonna, la punition lui déplaisait, cela lui ferait mal sans retour plaisant. Elle hésita, elle pouvait partir elle le savait mais elle voulait découvrir ce qu’il lui préparait. Elle se résigna et se posa à quatre pattes genoux sur la règle métallique, froide et douloureusement sensation. Elle comprit vite que le moindre mouvement accentuerait cette sensation et essaya de ne pas bouger.
Il sourit et vient lui flatter la croupe, effleurant son corps encore habillé. Une punition reste une punition et il n’était pas question qu’elle puisse prendre du plaisir sans en payer d’abord le prix… et elle devrait mériter ce plaisir. Il vint lui bander les yeux, sans la vue l’équilibre est plus difficile à tenir, sans parler de l’appréhension d’être aveugle.
Je pense que tu commences à comprendre que tu vas-tu bruler les ailes, plus que tu ne le crois d’ailleurs. Si tu es sages tu auras peut être une récompense… peut être. Maintenant commence notre petit jeu. As-tu compris ?
Elle se mordit de nouveau la lèvre avant de répondre.
Oui
Il lui frappa les fesses avec force, la surprise lui fit perdre l’équilibre, la règle de métal s’incrustant un peu plus dans ses chairs.
-Oui qui ?
-Oui Maitre !
Il lui caressa furtivement la joue, l’apprentissage allait commencer, long et douloureux mais obligatoire, domestiquer cet animal sauvage lui procurerai beaucoup de plaisir.
Sur un forum, il y a une rubrique " club des mots " et le sujet de ce mois est " éclosion ", voici ma petite contribution.
Eclosion
Ce soir je veux écrire sans forme, comme ça me vient, comme ça me tient.
Tant de choses se bousculent, s'éveillent et s'émerveillent. L'évolution est flagrante omniprésente bouffante et délirante
Mais que m'arrive t-il ?
J'ai clos mes retenues, j'ai clos mes souffrances, j'ai clos mes peurs Pour clore et éclore encore et encore
Ce soir je veux naître à ses pieds, comme ça lui chante, comme ça l'enchante Tant de choses me submergent, m'envahissent et m'engloutissent La métamorphose est cinglante mordante piquante et frappante
Mais que m'arrive t-il ?
J'ai clos mes humeurs, j'ai clos mes aigreurs, j'ai clos mes angoisses Pour clore et éclore encore et encore
Ce soir je veux seulement dire, comme ça me pousse, comme ça me touche Tant de choses me troublent, m'obsèdent et m'ensorcellent L'éclosion est délicieuse enivrante charmante et saisissante
Mais que m'arrive t-il ?
Je ne veux clore ce renouveau, je ne sais clore mes émotions, je ne peux clore ce qui grandit Alors j'arrête de clore pour éclore encore et encore.
Les
choses avaient été convenues à l'avance, elle ne savait pas quand la
rencontre aurait lieu exactement, ni l'endroit choisi. Elle devait se
tenir prête en permanence et cela la rendait folle. Elle était aux
aguets, il n'était pas question de louper le sms qui signifierait le
début du jeu. Elle connaissait uniquement les règles, elle recevrait des textos, une indication d'orientation sous forme d'énigme qui la
mènerait au lieu de rendez-vous et une consigne qu'elle devrait exécuter afin de recevoir le message suivant. Dimanche 17h03 : " Top chrono, c'est parti ! Ne t'y
trompe pas, malgré le magnifique ciel bleu, telle " Barbara " tu
t'approcheras un peu plus de moi. Tu as une heure pour te rendre à
l'arrêt
de tram qui porte le nom du lieu de rencontre du poème de Jacques
Prévert. Lorsque tu seras sur place, signifie le moi, je t'enverrai la
première consigne "
A la lecture de ce premier message son cœur s'emballa
instantanément, elle enfila ses escarpins, retoucha rapidement sa
coiffure et maquillage, et partit en direction du tram.
Sur le chemin
elle essaya de se remémorer les poèmes de Prévert, " le cancre " il
est histoire de tableau de craies mais pas de rencontre ou de Barbara.
Quand ils ont parlé du jeu il lui avait donné la permission d'utiliser
internet pour résoudre une seule énigme, mais elle devait lui avouer en
arrivant et serait punie pour cela. Dans son empressement elle hésita un
instant a utiliser son joker, mais se rappela que ce n'était que la
première énigme, et que celles d'après seraient surement plus corsées.
Elle relu l'énigme, et resta figé un instant sur la phrase " ne t'y trompe pas malgré le ciel bleu ",
puis elle eut cette étincelle qu'on les enfants lorsqu'ils ont un
déclic de compréhension. Elle savait où se rendre. Elle affichait un
sourire fier lorsqu'elle grimpa dans le tram qui ne se fit pas attendre
trop longtemps.
Elle préféra rester debout et regarder le paysage défilé, ignorant
complètement l'existence des autres passagers. Elle était saisie par le
jeu, hors du temps.
Arrivée à destination, elle envoya un message pour prévenir. Il répondit " Tu auras ta consigne à 18h03 et 5 minutes pour la réaliser "
Elle regarda l'affichage du tram pour y voir l'heure, 17h47, elle
ragea intérieurement, elle qui manquait tant de patience. Plus les
minutes passaient et plus son stresse augmentait. Qu'allait il bien
pouvoir lui demander ?
18h02 : " Je te fais grâce d'une minute, tu as donc 5
minutes pour trouver un endroit discret , retirer ta culotte et
m'envoyer une photo pour me prouver que c'est fait "
Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, on avait beau être dimanche il y
avait quelques personnes qui se baladaient, elle ne perdit pas de temps
à réfléchir et s'enfonça dans le premier recoin qui la cacherait des
regards indiscrets, fit glisser son jean, son dessous et remit
aussitôt le premier.
Elle prit une photo de sa culotte dans sa main et l'envoya aussitôt.
Elle glissa le bout de tissu dans son sac à main en attendant la prochaine énigme. 18h10 : " Bien ! Combien de fois as tu lu " la marre au diable " déjà ? " Elle lui répondit qu'elle l'avait lu deux fois
18h12: " D'accord tu multiplies ta lecture par 7, tu ajoutes une lecture puis la divises par 3 et tu seras presque arrivé "
Elle s'étonna de la facilité de l'énigme et se rendit au résultat de la devinette.
Avant d'arriver elle reçu un autre sms " Quand tu y seras, pousse la porte, après avoir tapé le code 12503, monte les 6
étages à quatre pattes, sans faire de bruit, si je t'entends arriver, tu
repars chez toi ", quelques secondes plus tard " Quand tu ouvriras la porte
d'entrée de la cage d'escalier sur ta droite il y a un carton avec une
surprise dedans , tu sauras quoi faire " .
En effet
l'énigme était facile, la consigne beaucoup moins. Elle se demanda
pendant les derniers mètres à quelle sauce elle allait être mangée.
Arrivée au 5 rue Georges Sand, elle tomba nez à nez avec une
lourde porte, elle eut peur que celle ci ne grince, ce qui aurait pu trahir sa présence. Elle la poussa délicatement
en serrant les dents, déchaussa ses talons pour éviter une sonorité trop
importante et regarda à sa droite le petit carton qui l'attendait.
A l'intérieur se trouvait un bandeau, des boules quiés et un petit message comportant une énième consigne. "
Je te félicite tu es donc arrivée à bon port. Lorsque tu seras sur mon
pallier, en respectant les consignes , frappe trois fois sur la porte
de gauche, mets toi à genoux et attends . La dernière énigme je
te la donnerai de vive voix. N'oublie pas d'enlever les boules quiès ,
ça peut aider "
Elle mit le bandeau et les boules quiès, enfila sa tête dans
les lanières de son sac à main et commença a monter les marches
d'escaliers dans la position demandée. Elle ne pouvait s'empêcher
d'appréhender la sortie d'un habitant, mais elle ne pouvait l'anticiper
sa vision et son ouïe dérobées.
Elle se sentait ridicule dans cette démarche, à tapoter de la main
le sol pur savoir où se trouvait les marches qui la séparaient de l'étage
supérieur.
Elle eut parfois l'impression qu'on la regardait, mais elle tentait d'évacuer cette pensée pour finir sa manœuvre.
Elle devait se concentrer pour ne pas faire de bruit, trouver
comment positionner ses jambes, ses mains, tout en comptant les étages,
la perte de repères rendait les choses presque primitives.
Lorsqu'elle
aborda le dernier étage, elle redoubla d'effort pour être discrète,
avançant à pas de velours, elle avait à cœur de réussir ce défi.
Elle n'avait plus idée du temps.
La dernière marche
atteinte, elle respira un bon coup avant de retirer l'entrave auditive,
se dressa sur ses genoux, et comme demandé dans le message elle frappa
trois fois sur la porte, qu'elle devina être en bois.
Elle entendit un mouvement, et son pouls s’accéléra plus les pas se rapprochaient.
La porte s'ouvrit, elle devina une grande ombre se dessiner au dessus d'elle malgré le bandeau. " Plus qu'une énigme petite luciole et tu es à moi, tu es prête ? "
Elle hocha nerveusement la tête.
"
Bien ! Référence historique. Si tu étais une révolutionnaire je
voudrais que tu me rendes les armes . Prends ton temps tu n'as qu'un
essai et pas de joker"
Elle avait le cerveau embué et du mal à rassembler ses idées.
Elle avait peur de dire n'importe quoi et d'avoir fait tout ça pour
rien. Alors elle se concentra. Elle se dit que la révolution c'était y a
longtemps. " Rendre les armes " que pouvait elle bien avoir qu'il
voudrait qu'elle lui donne.
Elle fut sur le point d'abandonner quand elle pensa à ce qu'il lui
avait fait faire plus tôt. Sa culotte. Mais oui c'était ça. Les
sans-culotte.
Elle fouilla dans son sac pour retrouver son bout de dentelle et lui tendit.
Elle reçu une caresse sur la tête.
" C'est bien. Donne moi ta main, je vais te guider "
Il la fit pénétrer chez lui, et lui : " Il te reste une dernière consigne. Retire ton pantalon"
Elle s'exécuta maladroitement. " Bien. Je t'avais demandé d'emmener avec toi une nuisette courte tu te rappelles ? - Oui, elle est dans mon sac. Lui dit elle d'une toute petite voix - Parfait, je vais te mener à la salle de bain, tu vas te
doucher et te mettre en tenue. Tu peux retirer le bandeau pour te laver,
mais dès que tu as finit tu le remets et tu frappes à la porte. Je
viendrais te chercher "
La porte de la salle de bain se referma derrière elle. Elle
enleva le bandeau, la lumière lui fit mal aux yeux. Elle regarda autours
d'elle, l'endroit était étroit et ne disposait que d'un lavabo et d'une
douche. Une serviette était posée sur le rebord celui ci, avec un
mot. Elle se dit qu'il avait vraiment penser à tout dans les moindres détails.
Le mot lui indiquait seulement que la serviette, que le gel
douche au monoï et l'huile pour le corps à la fleur de tiaré étaient
pour elle.
Elle se doucha en savourant ce moment de bonheur olfactif, puis se sécha et s'hydrata le corps avec l'huile.
Elle prit dans son sac son mascara et rouge à lèvres pour se
refaire une mise en beauté. Enfila sa nuisette noire, remit le bandeau
et toqua à la porte comme il le lui avait indiqué.
Il revint la chercher et la mena à ce qu'elle pensa être le salon. Il la félicita d'avoir réussi toutes les étapes. " Ce soir nous allons jouer comme nous l'avions
convenu, nous nous donnerons des gages plus ou moins soft. Mais avant je
vais remettre ta culotte. Sais - tu pourquoi ? - Non mais vous allez me le dire, dit elle un peu provocante - Parce que je vais tout faire pour que tu me supplies de la
retirer, et quand ce sera la cas ma petite luciole, ce sera ton accord
pour que je fasse tout ce que je veux de toi,ce sera ton accord pour que
j'explore chacun de tes orifices à ma convenance. Alors résiste moi
autant que tu le peux, mais tu me supplieras. "